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Stop, look and listen

Dans l’obscurité centrale d’ une chambre de paris, moi, beatriz, encore un peu frappée avec une paresse qui n’ a pas de nom, je dois un mot après l’ autre décrire mon travail et le tout avec un souci de vérité, donc après un parcours classique, bac, ennuis mortels au fond de mon pupitre (j’avais la certitude qu’il faut d’abord se créer un idéal pour que ça existe), école de beaux arts a barcelone (eina) une année de journalisme et overdosée par des milliers de magazines et quelques livres sous perfusion, le tout bercé par des multiples cassettes et lps j’ arrive à paris et travaille comme illustrateur.. jeune et jolie, dépêche mode , encouragée par des créateurs que j’ apprécie comme jerome l’huillier, xuly bet, je leur fais des dessins, décors et me glisse dans leur univers, vitrines de marialuisa, dessins pub, etam, cantwo, consulting pour bourjois, dessins princesse tamtam, contrex, well, courreges, marie claire espagne, ragazza, elle espagne , expos chez aimé( london) whsmith, jerôme, margalette ( paris) et une ligne de culottes , bikinis et de sacs etc… One day les mots se glissent les uns après les autres avec une évidence qui me fait peur et l’ impression que le monde n’ est qu’une pâle copie d’ autre chose.bref, voilà pourquoi j’ ai appellé mes cosmétiques platoniques, et le style alors? disons que ça reste la colonne vertébrale et que la véritable finalité de la beauté , lipsticks, ombres crèmes et petits pots est de montrer un idéal, qu est ce qui me reste à dire? rien, sauf une phrase que j’ aimerais mienne : Il faut être absolument moderne, YO!